Plénitude
J’aime les fins brouillards sur ces collines bleues
Nuage évanescent succombant au soleil
Que le vent froid du nord, parfois, rend tout pareil
Aux écharpes de soie courant sur mille lieues.
Dans le petit matin, lorsque le ciel rougit,
Et que, tout doucement, la rosée s’évapore,
Le nuage ombrageux s’adoucit, se colore
Embrasant l’horizon pour en chasser la nuit.
Par le chemin montant, je vais sur la colline
Admirer l’éveil des créatures de Dieu
Et le soleil levant m’inonde peu à peu,
L’âme comme le corps, d’une chaleur câline.
Le monde est à mes pieds, loin, jusqu’à l’infini.
Là-bas, dans le lointain où la plaine s’étale
La rivière anime sa rive minérale
Où vient boire un troupeau au sortir de la nuit.
Le ciel est calme et doux comme un grand reposoir.
L’instant et suspendu dans ce jour qui commence,
Mon cœur en est joyeux et chante sa romance.
Je crois bien que je vais rester là jusqu’au soir !
J’aime les fins brouillards sur ces collines bleues
Nuage évanescent succombant au soleil
Que le vent froid du nord, parfois, rend tout pareil
Aux écharpes de soie courant sur mille lieues.
Dans le petit matin, lorsque le ciel rougit,
Et que, tout doucement, la rosée s’évapore,
Le nuage ombrageux s’adoucit, se colore
Embrasant l’horizon pour en chasser la nuit.
Par le chemin montant, je vais sur la colline
Admirer l’éveil des créatures de Dieu
Et le soleil levant m’inonde peu à peu,
L’âme comme le corps, d’une chaleur câline.
Le monde est à mes pieds, loin, jusqu’à l’infini.
Là-bas, dans le lointain où la plaine s’étale
La rivière anime sa rive minérale
Où vient boire un troupeau au sortir de la nuit.
Le ciel est calme et doux comme un grand reposoir.
L’instant et suspendu dans ce jour qui commence,
Mon cœur en est joyeux et chante sa romance.
Je crois bien que je vais rester là jusqu’au soir !