Quand le marchand de sable dépose son baiser
Sur le front innocent des enfants de la terre
Que d’un geste très doux il ferme leurs paupières
À quoi rêvent ces êtres au sommeil si léger
S’en vont-ils visiter des endroits merveilleux
Où le vent souffle et joue avec les cerfs-volants
Où des fées, des lutins partagent tous leurs jeux
Et les font chevaucher de gentils poneys blancs
Dans leurs rêves, ils se battent comme de preux chevaliers
L’épée fluorescente contre de vrais dragons,
Ils sont rois ou princesses, et règnent avec bonté
Dans un monde magique aux parfums de bonbons
Leur souffle est long et chaud, ils se sentent protégés
Contre les grands éclairs, lovés dans leurs berceaux,
Ils rêvent de leur maman et de leurs doux baisers
Collectionneurs d’agates, trophées des grands préaux
Parfois une grimace traverse leur visage,
Refoulant une larme ou quelque souvenir
Le rêve se dissout parmi d’autres images
Qu’ils rejettent doucement dans de très longs soupirs
Quand le marchand de sable dépose son baiser
Sur le front innocent de ces beaux enfants sages
J’aimerais que leurs rêves soient tous réalisés
Qu’un sourire éternel illumine leurs visages
Sur le front innocent des enfants de la terre
Que d’un geste très doux il ferme leurs paupières
À quoi rêvent ces êtres au sommeil si léger
S’en vont-ils visiter des endroits merveilleux
Où le vent souffle et joue avec les cerfs-volants
Où des fées, des lutins partagent tous leurs jeux
Et les font chevaucher de gentils poneys blancs
Dans leurs rêves, ils se battent comme de preux chevaliers
L’épée fluorescente contre de vrais dragons,
Ils sont rois ou princesses, et règnent avec bonté
Dans un monde magique aux parfums de bonbons
Leur souffle est long et chaud, ils se sentent protégés
Contre les grands éclairs, lovés dans leurs berceaux,
Ils rêvent de leur maman et de leurs doux baisers
Collectionneurs d’agates, trophées des grands préaux
Parfois une grimace traverse leur visage,
Refoulant une larme ou quelque souvenir
Le rêve se dissout parmi d’autres images
Qu’ils rejettent doucement dans de très longs soupirs
Quand le marchand de sable dépose son baiser
Sur le front innocent de ces beaux enfants sages
J’aimerais que leurs rêves soient tous réalisés
Qu’un sourire éternel illumine leurs visages